Le «bad boy» de l’équipe nationale du Sénégal fait encore parler de lui. «Chez nous, vous m’excusez du terme, les gens croient que pour être entraineur, il faut être un lèche cul», a déclaré El Hadji Ousseynou Diouf dans une interview accordée à quotidien «L’As». Il a, par ailleurs rabattu le caquet à Malickou Diakhaté qui les taxait de «génération de boite nuit». Il lui demande de «la fermer et à apprendre à faire de bonnes passes». Il a, en outre, critiqué la sélection d’Amara contre le Cameroun.
L’ancien capitaine des Lions et double ballon d’or africain ne cache pas son rêve de devenir sélectionneur national. «Mon rêve, c’est de passer mes diplômes d’entraineur. Je connais le football de haut niveau, c’est maintenant indéniable», a déclaré El Hadji Ousseynou Diouf dans un entretien accordé à «l’As». Il prend exemple sur l’entraineur de Real de Madrid. «Regardez, ils disent que Mourinho est arrogant, mais il gagne», a-t-il ajouté. Mais, a martelé l’enfant de Saint louis (267km de Dakar au nord), «chez nous, vous m’excusez du terme, les gens croient que pour être entraineur, il faut être un lèche cul. Ecrivez-le comme ça. Moi, je ne ferai jamais la lèche à quelqu’un. Jamais !»
L’axe central du Sénégal et de l’Olympique de Lyon en eu pour son grade lui aussi. Le sociétaire de Glascow rangers a répliqué avec véhémence. «Malickou veut se donner de l’importance. Il doit la fermer ouais. Qui le connait lui ?», a-t-il clamé. Avant de poursuivre : «Ferdinand Coly et Amara devaient lui demander de la fermer, parce qu’il ne devait pas tenir ces propos irresponsables. C’est inacceptable ce qu’il a dit. C’est du manque de respect notoire». Sa génération doit, selon lui, apprendre à faire que nous et arrêter de parler. «La génération boite de nuit» a fait vibrer le monde entier. Il n’a qu’à la fermer et apprendre à refaire ses passes», a fait savoir El Hadji Diouf.
L’ancien capitaine des Lions de la Téranga a commenté le match Sénégal contre Cameroun. Il a expliqué qu’après le match contre le Cameroun, «des joueurs m’ont joint pour dire qu’ils n’avaient pas encore reçu leur prime». Et de fulminer : «ça, on ne le fait pas à El Hadji Diouf». Il n’a pas aussi raté le sélectionneur national. «Regarder le classement lors du match. On voulait faire plaisir à tout le monde. Comment peut-on avoir quatre attaquants sur le terrain ?», s’est-il demandé. Pour lui, «El Hadji lui, dérange. Je dérange parce que quand il faut dire la vérité, moi je la dis. Je ne cherche à faire plaisir à qui que ce soit. Je ne suis pas un mouton. Quand j’ai vu ce qui s’est passé à Ngor Diarama, c’était vraiment honteux».
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